“Le Fusillé Souriant” est devenue une photo emblématique de la seconde guerre mondiale. On y observe le résistant français Georges Blind tout sourire devant un peloton d’exécution nazi. Cette photographie historique a été l’objets d’importantes recherches notamment de la part de Christophe Grudler, qui pendant 12 ans a réuni toutes les pièce nécessaires pour retracer l’histoire d’une des photos les plus connues au monde.
L’histoire de la photo de Georges Blind
L’auteur de cette photo historique est toujours inconnu aujourd’hui. On ignore tout de l’identité du photographe. Tout ce que l’on sait, c’est qu’elle a été prise entre le 15 et le 23 octobre 1944 à Belfort. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Georges Blind n’est pas mort sous les balles des allemands. Après ce cliché, il sera déporté près d’Auschwitz. Il arrivera dans le camp allemand le 20 décembre et mourra le 25 décembre de la même année.
C’est le journal “Jeune Alsace” dans son numéro de mai 1945 qui sera le premier à publier la photo de Georges Blind. Le journal inscrit par dessus la photo la mention “N’oubliez jamais”. Sous l’article, on peut lire le titre : “Ballade de celui qui chante sous les supplices” suivi du poème d’Aragon écrit à la mémoire de Gabriel Péri, fusillé en 1941.
Cette photo puissante est devenue emblématique et doit être maintenue dans l’inconscient collectif. Elle est le symbole de la force de l’esprit face aux balles. En ces temps moroses pour la France notamment à cause des attentats de Paris, il est plus que jamais nécessaire de savoir ce que l’on a traversé jusque-là.
“N’oubliez jamais !”
– Jeune Alsace
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