1956 : Introduction des animaux en thérapie

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Photo de Francis Miller

Ce cliché a été fait par le photographe Francis Miller pour le magazine Life en 1956. Le but était de terminer un documentaire sur le programme de zoothérapie de l’hôpital d’Ann Arbor (Etats-Unis) qui avait débuté 30 ans auparavant. Les animaux avaient alors été introduits pour réduire l’anxiété et soulager la douleur des 3000 enfants hospitalisés. C’est alors que l’université du Michigan faisait des spectacles d’animaux continuellement sous le nom « Les animaux qui rendent heureux à l’hôpital ».

La zoothérapie au commencement

La zoothérapie ou la Thérapie Facilitée par l’Animal (TFA) correspond selon L’institut Français de Zoothérapie  à « une médiation qui se pratique professionnellement en individuel ou en petit groupe de deux ou trois personnes maximum, à l’aide d’un animal familier, consciencieusement sélectionné et éduqué, sous la responsabilité d’un professionnel, appelé l’Intervenant Professionnel en médiation animale dans l’environnement immédiat de personnes chez qui l’on cherche à éveiller des réactions visant à maintenir ou à améliorer leur potentiel cognitif, physique, psychosocial ou affectif. »

Il s’avère que la zoothérapie existe depuis des siècles mais sans que cela devienne une réelle pratique, certain pensant devenir déséquilibré mentalement se mettait à acheter un chien par exemple. Il faudra attendre les années 80 pour entendre parler de TFA comme on l’entend aujourd’hui. Il s’agit d’animaux domestiques ou de la ferme actuellement et au départ essentiellement des oiseaux et de la volaille pour responsabilisé les patients ainsi que les chiens pour créer une situation de confiance.

C’est d’ailleurs par la présence de son chien, non calculée, que le thérapeute Boris Levinson (1950 – USA) eu entendu un enfant autiste parler pour la 1ère fois après avoir joué avec le chien pendant qu’il parlait aux parents. C’est en partant de ce constat qu’il approfondi la TFA pendant une dizaine d’année. Il s’avère que les animaux rendent la communication plus facile en étant l’intermédiaire. Le patient attribut les qualités de l’animal (neutre, sécurisant, confiance, capacité à accepter sans jugement…) au thérapeute.

La zoothérapie aujourd’hui

On sait que le chien est l’animal majeur de la médiation. Ce sont les plus proches des hommes et ils ont une capacité à réagir à leur environnement sans qu’on le leur demande. Les golden retrievers sont appréciées pour leur fidélité et affection sans limite.

Les chats sont des antidépresseurs naturels, leur ronronnement et regard hypnotique diminuerait vraiment le rythme cardiaque et la tension artérielle. Les poissons peuvent également apaiser l’environnement et responsabiliser.

Dans les animaux de la ferme il y a l’âne qui donne l’envie de se promener et un sentiment d’apaisement. Les poneys sont utiles pour les activités qui nécessitent de la mobilité et donne un contact affectif unique en plus de notion d’équilibre et de coordination. La volaille et les oiseaux quant à eux servent plus à responsabiliser les patients en les laissant s’en occuper.